L’accompagnement chrétien dans les épreuves de la vie, telles que la maladie, le divorce, les funérailles et le deuil, est un soutien précieux qui reflète l’amour et la compassion du Christ.
Face à la maladie ou la solitude, l’Église catholique offre un soutien spirituel et humain précieux. Par la prière, les sacrements et l’accompagnement pastoral, elle aide à redonner sens et espérance dans les moments de souffrance. Les prêtres, religieux et laïcs formés offrent des temps d’écoute, de conseils, et peuvent intervenir lors de visites aux malades, à domicile ou en hôpital, pour apporter réconfort et soutien spirituel.
En parallèle, des groupes de prière, des communautés paroissiales et des mouvements comme le Secours Catholique, ou des associations telles que Lourdes Cancer Espérance, accompagnent les personnes en situation de fragilité. D’autres associations, comme Relais Lumière Espérance, s’adressent spécifiquement aux familles touchées par la maladie psychique. Enfin, des initiatives comme Aux captifs, la libération se mobilisent contre l’isolement des personnes les plus démunies. Ces actions concrètes témoignent de la charité chrétienne et de la présence de l’Église auprès des plus vulnérables.
Face au décès, l’Église offre un accompagnement spirituel à travers les funérailles, un moment de prière et de réconfort pour les familles, où l’espérance en la résurrection est rappelée.
Pendant le deuil, la communauté chrétienne reste présente, partageant le fardeau de la douleur et offrant des prières pour le repos de l’âme du défunt et la consolation des proches.
Dans le cas du divorce, l’Église, tout en tenant compte de la souffrance vécue, accompagne les personnes avec une écoute bienveillante, cherchant à les soutenir sur le chemin de la guérison et de la réconciliation intérieure.
À chaque étape de ces épreuves, l’accompagnement chrétien invite à se tourner vers Dieu, source de paix et de force, et à trouver dans la foi et la communauté un soutien indéfectible.
Maladie ou isolement
La maladie
Les malades tiennent une place privilégiée dans l’Église. C’est pourquoi les paroisses sont invitées à prendre des initiatives pour qu’ils ne soient ni isolés, ni oubliés, mais restent présents à la vie de la communauté.
Des chrétiens visitent d’autres chrétiens : le Service Évangélique des Malades
Avec les temps d’hospitalisation de plus en plus courts, le maintien des malades à domicile qui se généralise, la présence des visiteurs de malade dans nos communes sera grandissante. Ne négligeons pas non plus les paroissiens qui ont fréquenté nos communautés et sont à l’écart parce que l’âge fait qu’ils peinent à sortir de chez eux.
C’est bien ce que veulent faire ceux qui sont attentifs aux malades de nos communautés ou aux personnes que l’âge ou la fragilité momentanée de la santé tiennent à l’écart de nos messes dominicales. Ils agissent dans le cadre du S.E.M (Service évangélique des malades). On les appelle aussi “christophores”.
Porter la communion est un geste de foi et d’amour fraternel envers un frère ou une sœur ne pouvant se déplacer pour l‘eucharistie dominicale. Ce geste se fait toujours en lien avec la communauté paroissiale : appelés et envoyés par l’Église.
Bien entendu, le Service Évangélique des Malades n’est que la partie immergée d’un iceberg tant une multitude de chrétiens, répondant à l’appel du Christ dans Matthieu 25, « J’étais malade et vous m’avez visité« , rendent à titre individuel visite à des voisins ou des connaissances alités chez eux ou hospitalisés.
Au-delà de visiter les personnes malades que vous connaissez, si vous voulez faire partie de l’équipe de visiteurs et assurer un service évangélique, adressez-vous à :
Joseph CLAUZON
06 50 95 52 81
L’ isolement
Si vous vous sentez seul, que vous ressentez l’envie de parler à quelqu’un ou que vous connaissez une personne en situation d’isolement :
Solitud’écoute.
Ligne téléphonique proposée par les Petits frères des pauvres, tous les jours de 15h à 20h. Les appels sont gratuits, anonymes et confidentiels et constituent un lien vers l’extérieur pour toutes les personnes de plus de 50 ans qui recherchent une oreille bienveillante, quelqu’un à qui parler. Solitud’écoute offre le temps d’un appel, un espace d’écoute bienveillante, anonyme et fraternelle.
Contact : 0 800 47 47 88 Service et Appel gratuits
Le sacrement des malades
Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement des malades rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ.
« Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai » Mt 11, 28 : l’Onction des malades.
Le sacrement de l’onction des malades est assez méconnu, souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.
Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir ce sacrement chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie.
Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.
L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, en maison de retraite, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.
Pour demander l’onction des malades, contacter le secrétariat de la paroisse : 04 67 04 26 87
Lorsque malheureusement l’échec du mariage se solde par une séparation ou un divorce il est important de ne pas se sentir jugé et de ne pas rester seul. Il existe des lieux pour réfléchir, prendre le recul nécessaire et discerner la voie qui vous conviendra le mieux.
CNDA (Communion Notre Dame de l’Alliance) : Mouvement de personnes séparées ou divorcées souhaitant rester fidèles à leur sacrement de mariage. Dans la foi au Christ et l’amitié fraternelle, ils suivent un chemin de fidélité, de pardon et d’espérance. Elle organise des récollections trimestrielles et une retraite annuelle de 5 jours l’été prêchée par un évêque.
Chrétiens Divorcés, Chemins d’Espérance, fondée en 1995, est une association au sein de l’Église catholique, régie par la loi de 1901. Elle cherche à assurer une présence d’Église auprès des personnes dans l’épreuve de la séparation ou du divorce et leur famille, dans le but de les aider à se relever et à se reconstruire. Elle est basée sur un accueil inconditionnel et sans jugement grâce à la proximité de groupes de parole,et travaille en lien avec la Pastorale des familles de nombreux diocèses.
Cana espérance
Pour se remettre d’une séparation, d’un divorce, Le Chemin Neuf offre un ensemble de propositions, telles que des week-ends, une semaine ou un parcours annuel, pouvant être proposés « à la carte » et / ou suivant un engagement. Cette proposition est destinée à toutes les personnes séparées ou divorcées vivant seules et désirant un accompagnement humain, fraternel et spirituel et peut être proposée « clé en main » aux paroisses.
Le centre spirituel jésuite Coteaux Païs (Toulouse) propose régulièrement des parcours pour les personnes divorcées ou séparées.
Le parcours « Séparés, divorcés : osez choisir la vie ! » de Fondacio.
Chaque année, un parcours, en 6 journées indissociables, les samedis, permet de découvrir qu’il y a encore un avenir, que la vie peut être encore très belle, que les enfants peuvent traverser l’épreuve du divorce et en sortir grandis, que le Christ nous aime et nous désire tous vivants ! Ce parcours propose aux personnes séparées ou divorcées de cheminer avec d’autres qui vivent la même situation, pour mieux comprendre leur histoire, se reconstruire et trouver un sens à leur vie d’aujourd’hui.
« Lumière dans ma vie », pour séparés, divorcés ou veufs
Le parcours existe depuis une quarantaine d’années. L’objectif est de montrer à chaque personne accueillie la sollicitude de l’Église pour elle et de l’accueillir là où elle en est pour parcourir avec elle un bout de chemin.
Programme d’un an, un samedi par mois, ou via 2 sessions à Paray-le-Monial durant l’été, ou encore 2 week-ends. Il est proposé par la Communauté de l’Emmanuel et animé par des laïcs et des prêtres. Il est ouvert à des personnes dont les situations peuvent être assez diverses : séparées pas divorcées, divorcées, veuves.
La mort, pour les chrétiens, est à la fois une rupture et un passage, vécu dans une communion mystérieuse avec Jésus Christ, mort et ressuscité. Comme le Christ, les chrétiens, face à la mort, disent dans leur prière leur douleur et leur compassion. Avec le Christ, ils croient à la Vie éternelle que Dieu donne, par amour, à ses enfants.
Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. (Jean 11, 32-45)
Nous mettrons tout en œuvre pour vous accompagner dans ce moment douloureux.
Les étapes des funérailles chrétiennes
Du décès jusqu’à la célébration
Vous venez de perdre un être cher. C’est un moment bouleversant, même lorsqu’il était prévisible. Pour préparer ses obsèques, vous devez commencer par prendre contact avec une société de pompes funèbres et indiquer votre désir d’organiser une cérémonie religieuse. Si des funérailles catholiques sont souhaitées, les Pompes Funèbres devront contacter le 04 67 70 07 22 pour fixer la date de la célébration.
Une rencontre aura lieu avec une personne de l’équipe d’accompagnement des familles en deuil, afin de préparer au mieux la célébration des funérailles. Ces bénévoles laïcs sont là pour aider la famille, la guider dans les étapes à suivre et l’accompagner tout au long des obsèques.
Si cela lui est possible, le curé viendra bénir le corps avant la mise en bière, et rencontrer les proches.
La célébration des funérailles à l’église
Le déroulé de la célébration et les interventions des proches seront préparés et expliqués lors de la rencontre avec l’équipe paroissiale.
Plus que toute autre liturgie, celle des obsèques est construite comme un chemin spirituel. C’est le mystère pascal du Christ que l’Église célèbre lors des funérailles. Par son baptême, le défunt est devenu membre du corps du Christ. Lors de la célébration, l’Église prie pour qu’il passe avec le Christ de la mort à la vie, qu’il soit purifié et qu’il rejoigne au ciel tous les saints, dans l’attente de la résurrection des morts.
Quatre étapes marquent le déroulement de la cérémonie à l’église, en présence du corps du défunt :
Les rites d’entrée constituent l’accueil du défunt et de ceux qui sont venus l’entourer.
La liturgie de la Parole est composée de 3 textes choisis dans la Bible, pour écouter ce que Dieu veut nous dire face à la mort. En réponse à Dieu, l’assemblée présente ses intentions de prière.
Le temps de la prière rassemble les prières de chacun en une seule, soit par la célébration de la messe, soit par une prière d’intercession dite par le célébrant.
Le dernier Adieu est un moment émouvant et un temps fort de recueillement car non seulement nous nous séparons de notre défunt mais nous lui donnons rendez-vous en Dieu le jour où le Christ nous ressuscitera pour la Vie éternelle.
La prière au cimetière ou lors de la déposition des cendres
Après la cérémonie à l’église, la procession se rend généralement au cimetière pour l’inhumation. Sans ordonnancement prédéfini, l’étape de l’inhumation dans un cimetière revêt toutefois un relief particulier.
Elle est en effet le terme du parcours rituel au cours duquel l’assistance vit, progressivement, le nécessaire détachement de la dépouille mortelle. Il importe donc qu’un temps de prière soit organisé, avec ou sans l’aide d’un célébrant extérieur à la famille.
Ce temps de prière se vit autour du cercueil exposé dans une allée ou simplement posé sur la sépulture. Il est donc le dernier temps avant que le cercueil ne soit définitivement enlevé à la vue des proches.
Un exemple de prière sur la tombe d’un proche ou d’un ami
A l’issue de l’inhumation, chaque membre de l’assistance est invité, à son tour, à venir s’incliner devant la tombe encore ouverte. Par un signe de croix, un jeté de fleurs ou une aspersion d’eau bénite, il manifeste une fois encore son respect pour le corps, temple de la vie de l’Esprit et son espérance de revoir un jour l’être décédé dans le Royaume de Dieu.
Prolonger la prière et le souvenir
La tradition catholique offre plusieurs moyens de prolonger la prière pour le défunt au-delà des funérailles, constituant ainsi une quatrième étape dans le processus de deuil et de commémoration.
Messes à l’Intention du Défunt
La Messe de Quarantaine : Célébrée quarante jours après le décès, cette messe revêt une importance particulière. Elle permet à la famille de se réunir à nouveau pour prier pour l’âme du défunt, marquant symboliquement la fin de la période de deuil intense.
La Neuvaine : Cette tradition consiste en neuf messes offertes pour le défunt, généralement dans les semaines ou les mois suivant les funérailles. Ces célébrations offrent des moments de recueillement et de prière continue pour l’âme du disparu.
Commémoration Annuelle
La paroisse fait également mémoire des défunts de l’année lors de la messe du 2 novembre, jour de la Commémoration des fidèles défunts. Cette célébration permet à la communauté de se souvenir collectivement de ceux qui nous ont quittés et de prier pour eux.
Est-il possible de demander des obsèques religieuses si le défunt n’était pas croyant ?
Les obsèques religieuses dans l’Église catholique sont réservées aux personnes ayant reçu le sacrement du baptême.
Croire est un acte qui concerne l’intention du cœur. Aucun homme ne peut juger les intentions du cœur de son prochain car, « Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » (1 S 16, 7). Toutes les personnes baptisées dans la foi de l’Église catholique ont donc droit aux honneurs funéraires, sauf dans le cas où la personne baptisée a publiquement manifesté une « haine contre la religion catholique ou l’Église » (Can. 1184).
La célébration des funérailles vise à réconforter les vivants par l’espérance, en plus d’honorer le défunt et de demander pour lui l’aide divine.
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans ce moment douloureux.
Espérance et vie (antennes dans chaque diocèse). Mouvement chrétien pour les premières années du veuvage et l’accompagnement des veufs et veuves. Lieu d’accueil des veuves et veufs récents pour aider à se reconstruire et approfondir sa foi.
Contact : 01 45 35 78 27
Fraternité Notre-Dame de la Résurrection (antennes dans chaque diocèse).
La FNDR regroupe des veuves chrétiennes qui se relèvent en s’appuyant sur la force du Christ ressuscité. Tout en menant une vie laïque ordinaire, avec ses responsabilités usuelles, familiales, professionnelles, sociales et ecclésiales, elles prient et offrent leur vie à Dieu, renonçant à tout nouvel amour humain, pour qu’il y ait plus d’amour et de bonheur dans les couples et les familles.
Elle réalise une entraide concrète entre les veuves et est soutenue par une association française loi de 1901 d’intérêt général : l’Entraide Chrétienne Internationale de Veuves (ECIV).
Contact : +33 6 70 63 73 65
SOS Prières
Un service d’écoute et de Prière au téléphone fondé par la communauté de l’Emmanuel.
L’écoutant appuyé sur la parole de Dieu et la prière est simplement le frère de celui qui veut crier à Dieu sa détresse, humble serviteur se tournant vers le Seigneur pour lui présenter l’appelant et ses intentions.
Contact : 24h/24
Tel : 09 80 80 64 40, appel gratuit, numéros masqués non pris.
Solitud’écoute.
Ligne téléphonique proposée par les Petits frères des pauvres, tous les jours de 15h à 20h. Les appels sont gratuits, anonymes et confidentiels et constituent un lien vers l’extérieur pour toutes les personnes de plus de 50 ans qui recherchent une oreille bienveillante, quelqu’un à qui parler. Solitud’écoute offre le temps d’un appel, un espace d’écoute bienveillante, anonyme et fraternelle.
Contact : 0 800 47 47 88
Service et Appel gratuits